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15 août

18 août 2022

Les femmes sont couronnées d’étoiles, elles sont reines et marchent la tête haute avec une belle dignité. Elles suivent le chemin qu’elles ont choisi et réalisent ce qu’elles ont à faire maintenant, sans se soucier du reste ou du lendemain. Celle à laquelle je pense a un habit de lumière, elle rayonne de soleil et sa beauté émerveille. Présente et discrète et fine comme la première courbe de la lune naissante, présente et forte comme la pleine lune qui reflète un astre plus grand encore.

Les pieds ancrés sur terre et tournée vers le ciel, la femme, mère et épouse est debout, sa force et sa douceur invitent au plus grand des respects. Concentrée sur ce qu’elle fait, elle écarte toute peur. En donnant la vie, elle est créatrice d’unité et donne réponse à toute forme de division.

Signe de la diversité, image et reflet de la divinité, la femme aimée vit en lien avec la nature et l’univers entier, elle est sensible à la douceur du vent et à la violence des tempêtes, à la beauté des êtres et à leurs lâchetés, à la paix et à la violence. Elle vit tout cela dans son corps, son ventre, ses larmes et sa joie.

Elle sait aussi que la vie peut être un dragon capable de tout balayer et d’anéantir tout en un instant. C’est pourquoi elle a besoin d’amour et d’une protection toute puissante. Elle besoin de désert pour laisser parler son âme car elle sait que la moindre pluie peut faire jaillir des fleurs de beauté et de bonté. Sa puissance de vie écrase toutes les forces de mort, la femme aimée a la puissance en elle de féconder même le désert. Qu’elle soit bénie et protégée.

Ces quelques mots me sont venus du texte de l’Apocalypse de Jean au chapitre 12, entendu le 15 août dernier à la fête de Marie, icône de toutes les femmes et de toutes les mères dans bien des traditions.

Marie nous invite à garder confiance quelle que soit l’adversité qui se présente.

Je suis heureux de vous partager ce texte de l’Apocalypse que je comprends aujourd’hui bien différemment après un beau temps d’échange avec Claire et sœur Samuelle. Merci à elles.

Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement. Alors un autre signe apparut dans le ciel : C’était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes. Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance. Elle mit au monde un fils, un enfant mâle  ; c’est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône. Alors la femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place, pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

A celle qui est blessée - d’après le psaume 91 - Psaumes insolites

Quand je me tiens calme et silencieuse,
Que je médite au pied du grand arbre,
Je dis au Seigneur : “ Tu es mon refuge,
Mon appui, mon Dieu en qui je me confie ”.
 
C’est Dieu qui te protège de la violence
Et du pouvoir des malveillants,
Tu retrouves auprès de lui une force,
Une raison de vivre et de lutter  !
 
Avec lui tu n’auras plus peur
Des paroles qui blessent le cœur
Ou de ceux qui en veulent à ta vie,
Car tu es libre et forte devant tous.
 
Beaucoup trop de femmes dans le monde
Sont harcelées, violentées, déshonorées
Sous le pouvoir et la manipulation,
Mais toi tu es là, confiante  !
 
La tête droite et les yeux ouverts,
Ton regard ne faiblit pas,
Tu trouves ta force en Dieu
Et lui te donnes la dignité d’être femme.
 
Quand je me tiens calme et silencieuse,
Que je médite au pied du grand arbre,
Je dis au Seigneur : “ Tu es mon refuge,
Mon appui, mon Dieu en qui je me confie ”.
 
Aucun malheur ne t’arrivera
Car les âmes des justes te protègeront
Et Dieu lui-même sera à tes côtés,
Tu pourras marcher libre sur tous les chemins.
 
Dieu, prononce sur elle une bénédiction,
Une parole qui l’apaise et la rassure.
Elle parle et toi tu lui réponds,
Tu la délivres de toutes ses angoisses.
 
Tu la protèges, elle connait ton nom,
Tu la glorifies dans la beauté de son regard,
La rassasies de ta tendresse,
Jamais plus elle ne baissera la tête.
 
Dans son cœur nait une joie profonde,
Elle se sent écoutée et aimée,
La tête levée elle avance,
Personne n’osera porter la main sur elle.
 
Quand je me tiens calme et silencieuse,
Que je médite au pied du grand arbre,
Je dis au Seigneur : “ Tu es mon refuge,
Mon appui, mon Dieu en qui je me confie ”.