Quinze minutes pour la joie intérieure
7 mars 2021
Il y a mille façons de se faire du bien et quelques mauvaises recettes que nous connaissons bien et qui nous rendent la vie impossible ou les relations pesantes. Je choisis aujourd’hui de vous emmener sur un petit chemin de douanier à la frontière de l’âme. C’est un mouvement, un léger déplacement, un pas vers l’essentiel, sans effort sinon celui d’être soi un moment. Je vous propose 7 petites étapes de 2mn chacune et 1mn pour vous mettre en condition et vous installer confortablement debout ou assis dans un lieu calme :
1. Pour être bien, je me connecte à la terre et au ciel, j’ancre mes pieds dans le sol, je sens juste le contact avec la terre qui me porte. Et comme si une énergie me traversait de bas en haut, je tends ma tête vers le ciel et je reste juste comme cela, conscient-e de cette énergie qui circule entre la terre et le ciel à travers mon corps. Je souffle.
2. Je pose dans ce moment un sentiment qui m’a traversé il y a quelques heures ou dans les jours passés, ce sentiment peut être bon ou mauvais, peu importe, c’est une émotion qui s’est installée. Je la pose là, et je l’observe. Je la regarde avec mon esprit, puis avec mes yeux, puis avec mon corps tout entier. Je reste concentré-e sur cette émotion, sans la juger, et je fais silence.
3. Toujours connecté-e à la terre et au ciel, j’ouvre mes bras pour accueillir ce qui vient de l’extérieur, du monde et des autres. Mes proches vivent-ils un même sentiment ? Et les plus lointains, celles et ceux que je ne connais pas ? Si ce sentiment est tristesse, je m’associe à celles et ceux qui sont tristes, si ce sentiment est colère, je m’associe à celles et ceux qui ont bien des raisons de se mettre en colère, si ce sentiment est amour, je m’associe à celles et ceux qui aiment. Je regarde à nouveau le sentiment que j’ai posé devant moi tout à l’heure et je le regarde à l’échelle de l’humanité en ouvrant encore un peu plus mes bras.
4. J’accepte que la lumière vienne éclairer ma partie d’ombre. Cette lumière vient du ciel ou de celles et ceux qui reflètent pour moi cette lumière céleste. Je contemple cette lumière, elle m’envahit tout entier-e, elle m’éclaire de manière bienveillante, elle a juste vocation à éclairer ce qui était caché, à mettre à jour ce qui m’était intérieur, à rendre beau ce qui me semblait moche.
5. Je dis juste merci avec mes lèvres sur ce que je trouve bon et beau dans ce moment. Je répète, je murmure ce merci, j’aime rendre grâce pour ce nouveau sentiment qui est en train de naître en moi. Merci, juste pace que je suis bien, centré-e sur moi, connecté avec le monde et les autres, entre terre et ciel.
6. Et puis mon merci s’élargit pour tout ce qui est beau et bon dans le monde, pour ces grandes et petites actions qui procurent du bien être ou juste pour ce souffle de vie que je sens en moi. J’élargis encore ce merci à la terre et au ciel, à l’univers entier. Je veux que mon merci atteigne l’extrémité de la terre et que Dieu finisse par en sourire.
7. Je reviens alors sur moi, ici et maintenant et je souris à mon tour en regardant la joie intérieure qui est née en moi et la paix qu’elle me procure. J’ouvre les yeux et je m’apprête à poursuivre ma journée avec ce sourire intérieur qui est un bien précieux. Je me rends compte alors que j’ai prié.